« Faire de longues études , avoir un bon travail, être équipé(e) du dernier gadget, être marié(e) avant 30 ans, avoir une vie sociale riche et animée, et bien sûr avec le tout : avoir de l’argent » – c’est « l’idéal » by la société d’aujourd’hui.
Et ça, ça nous pousse sans cesse à cocher des cases et à courir derrière tel ou tel événement pour atteindre tel ou tel objectif car si non c’est considéré comme… « un échec ».
Stop ? Freine, lève le pied.
Résister à la pression sociale
On s’est tous déjà retrouvé dans cette situation où on s’est senti « mal à l’aise » ou « pas à notre place » parce que notre vision ne collait pas tout à fait avec la vision des personnes autour de nous.
Parfois on se met dans des cases, pour pouvoir s’intégrer, pour plaire aux autres, ou tout simplement parce que c’est ce qui est attendu de nous. Indirectement, ça éveille quelque chose en nous et nous pousse à poursuivre ces « richesses » idéalisées. On se laisse détourner car la pression est tellement forte qu’on devient aveuglé par l’atteinte de ces objectifs fixés par la société, pour nous.
Mais tu t’es déjà arrêté(e) pour te demander si ces objectifs étaient vraiment ceux que tu voulais ? Si ces objectifs correspondaient à ta personnalité ? Si tu serais vraiment épanoui(e) en atteignant ces objectifs ? Et pourtant tu te retrouves dans des situations stressantes, fatigantes, prenantes, à la poursuite de ces rêves non établis par toi. Ça peut même parfois aller jusqu’à se perdre, faire des choses qui ne nous correspondent pas car il s’agit du seul moyen pour atteindre ces objectifs-là et « être à la hauteur » ou « validé(e) par mon entourage ».
Au final ça vient créer une frustration. On rentre dans cette espèce de compétition psychologique où on se dit « je ne réussi(e) pas autant que les autres réussissent ». Alors que oui, c’est normal que tu ne réussisses pas autant que les autres, si tu n’es pas fait(e) pour ça.
La véritable richesse
Le problème n’est pas tous ces objectifs fixés par la société pour atteindre « la richesse ». Si toutes ces choses viennent à toi naturellement, c’est une bénédiction.
Le problème, c’est notre coeur.
Si ta joie, ton bonheur, ta satisfaction ou ta paix reposent sur ces choses, si tu attends après ces richesses pour être comblé(e) et que ton mood en dépend, une frustration risque d’être présente et tu risques d’être déçu(e) au moindre imprévu car « là où tu mets tes richesses, c’est là aussi que tu mettras ton coeur » (Mathieu 6:21).
Ces richesses ne doivent pas être notre objectif premier.
Elles sont complètement incertaines.
Dans le chapitre 2 du livre d’Ecclésiaste, on retrouve l’histoire du roi Salomon qui possédait toutes ces choses que les gens recherchaient, c’était la personne à envier de son époque. Et à un moment, après avoir « bâti des maisons, planté des vignes, eu des serviteurs, possédé des grands troupeaux de bœufs, des moutons, des chèvres de l’argent et de l’or, des trésors, des femmes » , il s’arrête et dit « alors j’ai réfléchi à toutes mes activités et à tout le mal que je me suis donné pour les réaliser. Et voilà : tout cela ne sert à rien, autant courir, après le vent ! »
Il rajoute plus tard « je laisserai les résultats à celui qui prendra ma place. Est-ce qu’il sera sage ou stupide, qui le sait ? […] En voyant tout le mal que je me suis donné sous le soleil, j’étais désespéré ». En effet, on n’emportera rien avec nous, alors pourquoi se donner autant de mal pour réaliser toutes ces choses ? Surtout si ces choses ne te sont pas naturelles, ne serais-tu pas plus épanoui(e) ailleurs ?
Et si tu prenais le temps d’apprendre à mieux te connaître pour savoir où tu souhaites placer ton cœur ?